Laure Gauthier
kaspar de pierre - MARCHE 1
kaspar de pierre - MARCHE 1
MARCHE 1
ai couru, nu d’automne vers les maisons basses
avec la lourdeur du gravier et mes semelles de peau
Ce chemin vers rien de certain
qui se brise en bruissements rances
pas même une ronce connue, ni le terme, ai caché, donc
mon visage en terre,
apaisé à la douceur de la motte, son odeur
Et que faire du dédale de l’air ?
Jl bombb le poumon, ne sait que le tournoiement,
Tendu au monde ai louché vers le soleil là-bas, et titubé plus loin,
blanc d’absences et
Sans questions
Moi qui allais découvrir les nuages et l’écrit à la même seconde,
(ce que me dit l’évasement du souvenir)
entendis le papier se froisser à la lettre illisible que
jl devvv tracer
soudain
et qui signifia bientôt : MARCHER
En sortant me souvenais des nuages
Comme l’aveugle se figure le cercle