François Mathieu
francoščina
Weyhe
Wie wir zuletzt mit Vögeln Riten feiern,
das Ministrantenkleid ein Oberhemd
mit Federn als Manschetten, es ist
so spät in dieser flachen Gegend – und alles
protestantisch, sagst du zu mir
und auch: wie jener Milan dort
im Sturzflug starb und auf dem Feld
ein Rest von Rauch, ein Sengen
in den Augen,
in den Venen.
Iz: unveröffentlicht
Avdio produkcija: 2007, Literaturwerkstatt Berlin
Weye
J’ai rencontré deux garçons
la nuit sous l’arche du pont
qui en compissaient le poteau et
m’ont dit qu’ils étaient sept,
m’ont dit qu’ils avaient des poux.
Ils se sont moqués de moi quand j’ai
voulu les croire. Tu ne trouveras rien d’autre
sur moi que des poux, a cafardé le plus petit.
Il m’a montré le buisson en me rentrant
dedans. J’en serais bien
tombée amoureuse vu qu’il n’y avait
plus rien d’autre à faire de moins cher
cette nuit-là. Le grand m’a demandé si c’était vrai
que les bêtes aussi
sont incapables de mourir solitaires. Il était
trop tard sous ce pont pour ces garçons.