Georges-Emmanuel Clancier
L’impossible vœu
L’impossible vœu
J’aurais aimé dans les temps anciens devenir
Un vrai frère attentif pour Gérard Labrunie
Qui devenu Nerval sut toujours revenir
S’enchanter et rêver au pays de Sylvie.
En des temps plus anciens encor le souvenir
D’un manoir Louis Treize aux façades jaunies
M’appelle près d’une belle venant ouvrir
A tout amour fenêtre de mélancolie…
« Suis-je Amour ou Phébus ? » demandait le poète
Que déjà délaissaient l’amour et le soleil.
Une perfide nuit enténébrait son ciel,
Vers Aurélia priant il poursuivait sa quête…
Ah ? que n’ai-je été là pour écarter le fiel
Et la corde atroces de son dernier sommeil.