Mario Brassard
À MI-CHEMIN
Ici un brise-glace chargé de pluie
Plus loin un soleil sur son lit de mort
Encore plus loin une larme
L’agonie habitée de la tête aux pieds
Une première fosse où perdre la voix
L’écho croasse et s’envole
Là-bas des bûcherons essaient d’abattre la nuit