Parcours

C’est un parc au soleil
qui éclate de rire.
On s’y laisse prendre.
On prend pour cris de joie
le pas lourd des péans,
les clous heurtant la pierre.
Les sentiers s’incurvent, se
déhanchent, secouent la lumière.
Crissements de gravier, adieu.
On peut courir mais pas s’enfuir.
Le labyrinthe est bétonné.
Nul ne peut en issir
sans d’abord s’ensevelir.
Quand le parc se réveillera,
à l’extinction des feux grégeois,
celui qui compte les morts dira que
la suite des nombres est illimitée.


(Labyrintischer Park, 1939)

© Rose-Marie FRANÇOIS
Extraído de: Trèfle incarnat, édit. Le Cormier, Bruxelles 2014
Bruxelles: édit. Le Cormier, 2014
Produção de áudio: L'Arbre de Diane

Irrweg

Ein Park in der Sonne
bricht in Lachen aus.
Schon ist man gefangen.
Wie Freudengeschrei
klingen die Schlachtenlieder,
die Nagelstiefeln auf den Steinen.
Pfade biegen um, Wege schwingen sich
und schütteln das Licht.
Kieselgeknirsch. Ade !
Rennen geht, fliehen nicht :
Der Irrgarten ist betoniert.
Keiner kommt ‘raus, ausser begraben.
Wenn der Park erwacht,
löscht den Zapfenstreich,
kommt ein Totenzähler
und verkündet :
die Zahlenfolge nimmt kein Ende.

Deutsche Fassung von der Autorin und Thomas Christoph Ottmer