Habib Tengour
Césure - I.a.
Césure - I.a.
Summum où culmine échange et changement sans que le rythme ne soit rompu ni la parole polluée.
Le temps d’une respiration...
L’évidence du trait te surprend comme à la remontée du fleuve. Une lumière apparaît dans le suspens.
Aveuglante, puis ténue. Les images se découvrent, toutes, égales à l’aune d’une trace en extinction.
Des pierres noircies ça et là.
Débris désertés.
Il n’est plus question d’un détour pour interroger à nouveau des restes éprou-vés par le temps.
Que la cendre persiste encore dans le roc laissent le visiteur
perplexe. Des mots jaillissent, plein de convoitise, à faire pencher l’arçon. « Tu
massacres mon chameau et mon honneur, dit-elle. Je ne me donnerai pas… »
Tu t’emportes dans le sillage sans mesurer le poids d’un exil.
Une oscillation de courte durée.
Le constat est un défaut d’éloquence là où l’oubli délimite le nom.