Neumen, Unwelt, Korollar

Häufig rufe ich sie nicht auf, bewende mich
noch hin, und gehege etwas, sagbar fast, Licht-
siebender Stille versiegt, und ich zähle
die ästigen vor meinem Nist-Fenster, Unblumen.

Ich beuge überhaupt den Kopf, stülpe Garn-
salm meinen Mund vor und bebe, trinke Liesch-
wasser-einen Tropf-solchen, Molten-ich und hebe
ihn vorvorsichtig ab vom

Tramb-Raum ungezweiger Weiden. Das wahrte
einer von der Tausend-bald springblütigen
Quellmillion, alle miteinander werdern
Unwald prachten,

Brut-Butten überschimmern im Duftreif
von Nachtfrostrosen (»Lohde-Wolken«), Graubfäden
und Weißklebernetzen vom Flor-vorhangenden
Decor (stiebender Blüten).

Jedes Wort für Wort scheint ein völlig Riesel-
lichtes Mal »zu sein«, überblau opale,
Unstillen troffen-noch, Avenien, und Gaub-
Wasser mohrten Areale (Floreale von Email)

Und Schwad-Halm Striemen überwiegend Irlhut-
Wiesen zu aggregiert schieren Stoff-Formen
(ohne Fenster) und spalieren Tapeten-
Aventüren und Fries-Blüten.

© beim Autor
Extrait de: unveröffentlichtem Manuskript
Production audio: 2000 M. Mechner, literaturWERKstatt berlin

Numen, antimonde, corollaire

Souvent je ne la hèle pas, me détourne en-
core vers elle, closant quelque chose, presque dicible,
scellé au tranquille tamis de lumière, je compte,
embranchées devant mon nid-fenêtre, les non-fleurs.


Par dessus tout j’incline la tête, retrousse le salm-
igondis de ma bouche et tremble-trinque d’un
flacon de liserone, dentellié-je le lève
préprécautionneusement de


L’hyperespace-rêve des saules déramifiés. Quelqu’un pré-
servait ceci du million de sources à la milliprécoce éclo-
sion printanière, toutes intriquées dans leur devenir
d’embellir la non-forêt,


Les aube-aubépines surscintillent dans le frimas odorant
des roses de gel nocturne ("flamboie-nuages"), filins grisons
et filets de glu blanche dans la flore qui sous-tend
le décor (fleurs éclate-poussière).


Chaque mot pour mot semble complètement "être"
un point pluvieux de lumière, opale hyperbleu,
les antisilences ruisselaient, en avenies, l’eau
des lucarnes maurait l’aire irréelle (floréale d’émail)


Et des brins-hachures de brume contrebalancent les prés de
follamanites à agrégats de pures matériau-formes
(sans fenêtres) espaliérant épopées sur
tapis comme fleurs sur frises.


Traduit de l’allemand par Jean-René Lassalle.