Weyhe

Wie wir zuletzt mit Vögeln Riten feiern,
das Ministrantenkleid ein Oberhemd
mit Federn als Manschetten, es ist
so spät in dieser flachen Gegend – und alles
protestantisch, sagst du zu mir

und auch: wie jener Milan dort
im Sturzflug starb und auf dem Feld
ein Rest von Rauch, ein Sengen
in den Augen,
in den Venen.

© Nora Bossong
Extrait de: unveröffentlicht
Production audio: 2007, Literaturwerkstatt Berlin

Weye

J’ai rencontré deux garçons

la nuit sous l’arche du pont

qui en compissaient le poteau et

m’ont dit qu’ils étaient sept,

m’ont dit qu’ils avaient des poux.

Ils se sont moqués de moi quand j’ai

voulu les croire. Tu ne trouveras rien d’autre

sur moi que des poux, a cafardé le plus petit.

Il m’a montré le buisson en me rentrant

dedans. J’en serais bien

tombée amoureuse vu qu’il n’y avait

plus rien d’autre à faire de moins cher

cette nuit-là. Le grand m’a demandé si c’était vrai

que les bêtes aussi

sont incapables de mourir solitaires. Il était

trop tard sous ce pont pour ces garçons.

Traduction: François Mathieu