İLHAMİ

1-
Hadi dostum, suların aktığını unut
Sular dalgalanır, sular durulur, sular
Yeryüzüne düşmüş kararsız bulut

Bir bulut ne ki dostum, gök uzun mu uzun
Yağmurlar, fırtınalar, sonra güneşler
Sonra okuduk mu sorusu mektepte hayatı
Sonra insanın buğdayken dönüştüğü un

Böyle dostum şahlanan bir at gibi başlar ya
Ne çetrefil şey hayatın benzemesi koşuya
Sular akar sular akar ve sular akar
Çakıla dönüşürken taşlar sulara bakar

Hayat dostum, arapsaçına dönüşmüş bir yumak hayat
Ve terli, çatlamak üzre olan bir at

2-

Kül mü gelir dile, külün ruhu mu
Ot nasıl dayanır dilsizliğe ey kahin

Hayat ki ölümün en çetrefil kardeşi
Ve insan ki bir atın göğe kişnemesi
Taş çağından kalma bir şölen sesi
Bir kaçağın sığındığı karanlık bir in

Hayat dedik, rakı içercesine yaşadık
Beli kırılır diye namussuz burjuvazinin
Zaman eledi bizi, felek kıyıp kavurdu
Kudurttu yurdumda faşizm denen o kuduz kurdu

3-

Hayat acımasız İlhami, gerçekler acı
Rüzgâr eser, rüzgâr eser ve rüzgâr eser
Bir top ateş olur hayat hayatın müminleri
Ne söz kalır İlhami ne de sözün cinleri

(Sahi hangi usta hangi hamlede
Fırlatıp atar sokaklara altın tacı?)

Hayat su gibi İlhami, tutamıyor insan
Elde kalıyor yalnızca kekremsi bir tat
Saatler vuruyor saatler vuruyor ve saatler vuruyor
En acemi oyuncuya kalıyor şah ve mat

Göğsünü bun’lara siper eden kardeşim
Şimdi yolda bir ışıksın sen yolda bir im

4-
Ben bir fotoğrafı yazdım bir yüzü okuyarak
Geçmiş yakın İlhami gelecek ırak

© Metin Cengiz
De: Dünyaya Katkımız Bir Ebru Vurgusu
Istanbul: Şiirden Publishing, 2009
ISBN: 9759056704

İLHAMİ

1-

Allons mon ami, oublie l’écoulement des eaux
Les eaux fluctuent, les eaux se calment, les eaux
sont un nuage inconstant qui est tombé à terre

Ami qu’est-ce qu’un nuage, le ciel est-il long long
Pluies, tempêtes, puis les soleils
Plus tard la question de « avons nous étudié à l'école »
Puis, l’homme qui est le blé devient la farine

C’est ça ami la vie commence comme un cheval se cabré
C’est trop compliqué la ressemblance de la vie à la course
Les eaux coulent les eaux coulent les eaux coulent
Les pierres qui se transforment  en cailloux regardent aux eaux

Ami, la vie, la vie est un écheveau complexe
Et un cheval en sueur qui est sur le point de craquer

2-

La cendre parle? Ou âme de cendre?
Comment l’herbe supporte d’être mutisme ô devin?

La vie qui est frère problématique de la mort
Et l’homme qui est hennissement d'un cheval contre le ciel
Le bruit d’un festin qui reste Âge de pierre
Une grotte sombre où un contrebandier se refuge

Nous avons dis que la vie, nous avons vécu comme boire du raki
Pour que la taille de bourgeoisie malhonnête se casse
Le temps nous a éliminés, le ciel nous a mis à mort et a brûlé
Et dans mon pays a enragé ce loup appelé fascisme
3-
La vie est cruelle İlhami, les vraies douloureux
Le vent souffle, le vent souffle et le vent souffle
La vie se transforme en une boule de feu, et ceux qui croient en la vie
Ni la parole reste İlhami, ni les djinns de parole

(Vraiment quel maître en quelle attaque
Jette la couronne d’or en rue?)

La vie est comme l’eau İlhami, on ne peut pas saisir
A l'arrière, seulement un goût amer reste
Horloges indique l'heure, horloges indique l'heure, horloges indique l'heure
Reste au joueur le plus débutant de dire: roi et mat

Ô mon frère qui fait sa poitrine le rempart contre les ennuis
Maintenant tu es la lumière sur la route, sur la route un signe

4-

J'ai écrit une photo en lisant un visage
Le passé est proche İlhami, l’avenir est loin


*İlhami (né en 1954), poète et copain. Il s’est suicidé en 1983.

Traduction française de Metin Cengiz et Claire Lajus