Louise Bouchard
Si puissante la douceur de la brise
Si puissante la douceur de la brise
Si puissante la douceur de la brise
Soie de juillet
Son frémissement
Seul
Entrant par la fenêtre avec la nuit
C’est assez pour rappeler
Rappelle-toi
Le bonheur de vivre
À cette fin je reviens n’aie pas peur
À l’heure des fantômes
Tu m’aimais je sais
Mais c’est à moi que fut donnée la mort
Laisse la bienveillante nuit
T’enivrer de la merveille
-- Tu vis tu peux vivre encore je te pardonne
T’amener loin de nous les jaloux les paisibles
Le temps que durera la maternelle obscurité
Je me souviens du cœur des ardents
En plein soleil la douleur orpheline trop vive
Aiguë t’écartèle entre les deux mondes les deux prodiges