Édith Azam
[Grille de nuit. Silhouette...]
[Grille de nuit. Silhouette...]
Grille de nuit. Silhouette. Disparition totale : le globe s’est fendu. Carnaval les barreaux quelque chose se rompt : La discussion, n’est plus la même. Le mental fait défaut. Bloc d’os, soleil vieux sècheresse. Nous on ne savait pas, personne ne savait. Précipitation, excessive rongée, les chiffres arpentent l’œil, défaire les formes induites. Fouiller jusqu’à épuisement. Le verbe en creux. Les bouleversements. Les grandes lignes lapidées. La sonnerie, le hurlement. Nous, on ne savait pas, non, de nous nul ne savait. Empreinte de l’ombre, marque sel magnétique. Suffoque la matière. Perdu descente face à face. D’autres questions seront posées. Moment désastre et la vision se perd. Claque. Le hall se vide. Le temps quitte le hall. La porte tourne. Jamais fermée. Personne. Non, personne n’aurait pu savoir. On n’a jamais rien su de personne, on pouvait pas savoir. La tête se coupe. Pagaille. Le sourire aussi c’est pagaille. Le dément coupable. Folie a un doute. Mais comment ? Comment alors nous quoi savoir ? Ordonnance froissée, carapace altérée, courage psychiatrique. Effondrement la lame. La pierre avale l’océan. La lame exulte un cri guerrier. Noyade sans mesure. Le signal : corrosif. Nous on ne savait pas, on n’a jamais rien su de nous. Sabot sur tranche, horizontal. Le cri. Le cri. Le cri donne trois fois le poids. Ajustement des positions, pondérabilité excise, Machinique se meurt, fluidification impossible. Détonation mourir. Le trouble un peu, mais ne rien dire. La lune n’a jamais menti, les cartes sont toujours à battre. Comment que nous on aurait pu ? Comment savoir, on n’a rien su, non non personne ne savait, personne n’a jamais rien su, on ne sait rien : des évidences.