Lucienne Stassaert

Exprimido placer, cumplida pérdida
no de los panales fluyes
o del amor.

Y más ajena al mundo, al tiempo,
entona la marea la lengua de las sombras
un canto más excelso.

Y tú, que ya no sufres el tormento
lumbar de la primavera:
toma nota de la foliación, haz girar una rueda

ante mi cuerpo. Soy tu igual en la muerte.
Y tu salmuera, tu urticaria -
no estoy aquí para sanarte.

Y mira: las arañas tejen su tela presurosas.
La rosa entrega aún su falso fruto:
su nombre sigue siendo rosa, y abre la noche.

Une volupté pressurée, une perte accomplie
coule des rayons de la ruche
mais non l'amour.

Et plus étrangères au temps trompeur,
les grandes orgues de la marée haussent le ton
d'une mélodie déjà chantée dans le langage des ombres.

Et toi, tourmenté en secret
par le printemps qui t'allume le sang:
note le dais de feuillage, leurre

Mon corps. Je suis la parente de ta mort.
Et ta saumure, ta fièvre lancinante –
personne ne pourrait te guérir.

Et vois: en toute hâte les araignées tissent leur toile.
La rose se dépouille encore son faux fruit:
son nom reste rose, ouvre la nuit.

Wonne gepresst, Verlust vollbracht,
fließt aus den Waben
Liebe nicht.

Und weltentfernter, zeitentleert
orgelt die Flut die Schattensprache
ein vorgesungenes, höheres Lied.

Und Du, nicht näher Gequälter,
der du den Lenz in deinen Lenden trägst:
verzeichne Blattstellung, umgaukle

meinen Körper. Ich bin dir todverwandt.
Dein Nesselfieber und dein Salz –
Nicht jemand, der dich heilt.

Und siehe: Spinnen weben flugs ihr Netz.
Noch legt die Rose ihre Scheinfrucht ab:
heißt Rose alle Mal, öffnet die Nacht.